Echo et réverbération dans les musées où l’art d’installer le panneau acoustique

À la veille des vacances estivales, on avait envie d’aborder l’acoustique sous un angle auquel on ne pense pas toujours de prime abord : comment traiter l’écho et la réverbération dans les musées et les salles d’exposition ?

Les galeries et les salles d’exposition sont des lieux où le son prend une dimension importante. Le traitement acoustique des musées est même primordial, car il signe l’ambiance sonore de l’espace et participe pleinement à la mise en condition du visiteur, à son bien-être.

L’acoustique pour créer une ambiance sonore

Les études de psychoacoustique menées dans ce domaine montrent que le traitement du son dans un espace concourt à la création d’un microcosme et participe pleinement à la muséographie. Selon les thématiques abordées, les organisateurs vont opposer les espaces actifs aux espaces passifs. On entend par espace actif, les salles où la présence volontaire du son sert à créer une ambiance particulière pour induire une lecture des œuvres présentées. L’alternance entre salles actives et passives sert aussi à créer des sens de circulations, des connexions entre les diverses salles, d’ambiancer une zone de détente.

Le son comme le silence est un outil de muséographie. Il peut favoriser l’immersion, le respect, le recueillement. Par exemple, la section sur le son d’Explora à la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette à Paris est introduite par un « passage du silence » avant d’entamer la balade auditive.

Toute la difficulté du traitement acoustique dans les salles d’exposition provient des lieux mêmes dans lesquels elles sont aménagées. Si les acousticiens ont l’habitude de batailler avec les volumes des grandes surfaces, améliorer l’acoustique dans les musées est un challenge hors norme.

Des bâtiments aux dimensions XXL

Dans des musées tels que le Louvre qui a reçu 7,8 millions de visiteurs en 2022, le panneau acoustique est inconnu. Et pour cause, le Louvre était à l’origine une résidence royale et il est devenu musée en 1793. Fort heureusement, des petits panneaux rappellent régulièrement la tenue du silence, sinon les visites se transformeraient en cacophonie (c’est d’ailleurs parfois le cas…). Il suffit de laisser tomber par inadvertance un objet pour se rendre compte combien la réverbération est importante dans ces immenses salles hautes de plafond avec des sols en parquet ou pierre.

Si l’acoustique est prise en compte dans les musées récents, elle était totalement occultée dans les constructions antérieures. Seuls primaient le faste et la surface pour mettre en valeur les collections. On peut s’en rendre compte après une visite à l’Institut de monde arabe beaucoup plus agréable pour l’ouïe du visiteur quand on compare ses conditions de visite à celles du musée Carnavalet ou celles du musée d’Orsay installé dans une ancienne gare.

Quel traitement acoustique dans les musées et salles d’exposition ?

Négliger l’acoustique dans les grandes salles d’exposition ou les galeries est bien dommage. Avec plus de 10 000 musées et salles d’exposition, l’Hexagone détient un patrimoine culturel exceptionnel. Le tourisme génère 60 % des visiteurs de musée. Il est donc essentiel de prendre en compte le traitement acoustique de ces lieux pour les rendre plus plaisant à la visite.

S’attaquer au traitement acoustique du musée s’est souscrire à « présenter des œuvres dans un bâtiment adapté à la valorisation des œuvres présentées au public. » pour mieux partager une expérience avec ses proches, mais aussi avec des milliers de personnes. Un partage qui conduit naturellement à échanger et communiquer.

Une bonne acoustique est primordiale pour rendre agréables et confortables les musées au visiteur. Les salles d’exposition sont généralement constituées de grands espaces ouverts avec plusieurs fenêtres et des sols en surface réverbérante. L’ensemble génère de l’écho, crée de l’inconfort alors même qu’une mauvaise expérience nuit à la concentration empêchant d’apprécier les œuvres présentées.

Pour ces lieux où l’emploi des surfaces murales est quasi impossible, le traitement acoustique des plafonds est le plus recommandé. Il permet de maîtriser l’écho et les bruits aériens en réduisant leurs réflexions grâce à des matériaux absorbants.

Il faut privilégier des solutions acoustiques, discrètes, légères à fixer ou à accrocher au plafond. On pense aux écrans suspendus, aux dalles acoustiques qui ne viennent pas distraire l’œil du visiteur et dénaturer le lieu.

Réduire la réverbération avec des panneaux DP Acoustique

Pour améliorer l’acoustique dans une salle de musée, on peut choisir parmi la gamme de panneaux acoustiques proposés par la marque :

• Les panneaux acoustiques suspendus ROOF ou Sky System en fonction de l’architecture du bâtiment.
• Les cloisons acoustiques mobiles pour agencer l’espace. Les claustras PLI ou SEPA se modulent au gré des pièces et se déplacent à volonté sans prendre le pas sur la muséographie.
• Les bafles acoustiques suspendus qui permettent de jouer avec la hauteur du plafond tout en améliorant l’acoustique d’une salle.