Lexique
Acoustique architecturale : « domaine scientifique et technologique qui vise à comprendre et maîtriser la propagation des sons dans les bâtiments » source wikipédia.
Brouhaha : ce terme désigne un bruit confus émis par plusieurs personnes. Il est généralement constitué par les bruits aériens que forment les paroles et les sons des objets qui s’entrechoquent. Dans une salle de restaurant, le brouhaha maximal serait de 67 dB(A). Au delà, les personnes sont obligées d’élever la voix pour être intelligibles.
Bruits aériens : les bruits aériens également nommé pollution sonore sont les bruits qui se propagent dans l’air. Ils s’opposent aux bruits solidiens. La sonnerie du téléphone, la voix humaine, la musique dans une pièce sont des bruits aériens. Ils constituent l’ambiance sonore et peuvent gêner lorsqu’ils perturbent la concentration. L’installation de panneau acoustique permet d’absorber ces bruits diffus.
Bruit de crête : il désigne la valeur maximale de la pression acoustique mesurée avec la pondération fréquentielle. Cette mesure sert à fixé le seuil maximal d’exposition au bruit des personnes travaillant dans des domaines bruyants.
Bruit résiduel : le bruit résiduel correspond au bruit ambiant dont le seuil limite en journée est fixé entre 35 et 45dB.
Bruit rose : le bruit rose est un signal aléatoire dont la densité spectrale est constante par bande d’octave. Il se différencie du bruit blanc.
Bruit blanc : la définition scientifique du bruit blanc est la réalisation d’un processus aléatoire dans lequel la densité spectrale de puissance est la même pour toutes les fréquences de la bande passante. Le bruit blanc gaussien est un bruit blanc qui suit une loi normale de moyenne et variance données. Concrètement un bruit blanc est un bruit monotone comme le ronronnement d’un climatiseur ou d’un moteur de voiture.
Bruit particulier : le bruit particulier provient d’une source sonore occasionnant une gêne pour l’environnement. Il se distingue du bruit ambiant car on peut clairement identifier sa source. Une sirène ou une alarme retentissant dans la rue ou des locaux professionnels sont des bruits particuliers.
Bruit solidien : les bruits solidiens s’opposent aux bruits aériens et sont émis par la vibration acoustique des parois d’un bâtiment. Ce sont les bruits émis par des compacteurs, des rouleaux compresseurs, la circulation ferroviaire ou routière qui font vibrer les murs ou le sol.
Correction acoustique : elle consiste à traiter l’acoustique des locaux en employant des matériaux absorbants, des panneaux acoustiques ou des écrans dans le but de diminuer la réverbération dans une salle.
Confort acoustique se définit par la maitrise de tous les bruits pour améliorer la qualité acoustique de l’environnement sonore et diminuer les nuisances sonores occasionnées par les bruits aériens, bruits solidiens, bruit ambiant et correction sonore. Les effets du bruit sur la santé sont devenus un enjeu majeur pour la Santé publique. Les lésions auditives sont irréversibles.
Décibel : le décibel (symbole dB) est le dixième du Bel. Cette unité sert à mesurer l’intensité sonore. Le seuil de risque pour l’audition est fixé à 80dB.
Décibel pondéré A (dBA) : pondération des niveaux sonores pour chaque bande d’octave. Le décibel est alors noté en décibels A (dBA).
Décroissance spatiale sonore : opération qui consiste à mesurer la diminution du niveau sonore en fonction de la distance et des éléments servant à l’absorber (par exemple, un écran acoustique de bureau dans un open space).
Diagnostic acoustique technique : le diagnostic acoustique consiste à mesurer l’isolation des parois et le temps de réverbération pour apporter les solutions les plus appropriées pour améliorer le confort acoustique d’un espace professionnel ou privé.
Désolidarisation acoustique : opération qui consiste à séparer les plafonds des planchers et contre-cloisons pour éviter la transmission des bruits solidiens et aériens.
Effet cocktail désigne le phénomène acoustique qui se produit lorsque plusieurs conversations sont tenues dans un même espace fermée. La réverbération provoque automatiquement la hausse du niveau sonore des conversations qui vont essayer de surenchérir pour se faire comprendre. Ce phénomène se produit à l’insu des personnes.
Un espace qui génère facilement un écho (cantine, bureau…) va augmenter le niveau du bruit ambiant ce qui va obliger chacun à parler plus fort pour se faire comprendre.
Emergence : différence entre le niveau de bruit ambiant, comportant le bruit particulier à l’origine de la gêne, et le niveau de bruit résiduel, constitué par l’ensemble des bruits habituels dus à l’occupation normale des locaux et au fonctionnement normal des équipements.
Energie acoustique : dans une pièce, l’énergie acoustique est est créée par l’ensemble des ondes sonores sur l’ensemble du spectre. Exprimée en décibels (Db), En général, elle se calcule via cette formule: 10Log10(I/10–12). I représente l’intensité du son en watts/mètre carré.
Infrasons désignent des sons dont la fréquence est en de ça de 20 Hz et moins. Les infrasons sont opposés aux ultrasons. Ces bruits de basses fréquences sont difficilement perceptibles par l’ouïe. le spectre sonore de l’oreille humaine s’étend de 20 à 20 000 Hz et varie en fonction de l’âge et de l’état de l’oreille de chaque individu.
Indice d’affaiblissement Rw : estimation des qualités d’isolation phonique de matériaux de constructions pour atténuer les bruits aériens (fenêtres, murs, plafonds, murs, portes).
Indice de transmission de la parole (STI) : indice permettant de quantifier la qualité de la transmission de la parole dans un local. Cet indice est mesuré en analysant le rapport entre l’émergence de phrases/mots correctement identifiables et le bruit de fond du local.
Indice de transmission vocale rapide (RASTI) : fonctionne sur le même principe que le STI avec moins de points de mesures.
Intensité acoustique est la puissance transportée par les ondes sonores, par unité de surface, mesurée perpendiculairement à la direction de ce transfert1. Comme les sons se propagent dans un espace à trois dimensions, certains auteurs (Fahy 1995) construisent l’intensité acoustique en un point de l’espace comme un vecteur dont les composantes sont l’intensité acoustique scalaire, définie comme précédemment, mesurée dans la direction de chacun des axes d’un repère. Elle s’exprime en watts par mètre carré W/m².
Isolant acoustique : est un matériau utilisé afin d’améliorer l’isolation phonique ou la correction acoustique d’une pièce. Un isolant phonique permet d’atténuer les nuisances sonores et limite l’effet de réverbération.
Isolation phonique ou isolation acoustique : opération qui a pour but d’éviter les transmissions de bruits d’un local vers un autre.
Isolement brut : l’isolement brut correspond au calcul des transmissions de bruits émises dans un local vers un autre. Le calcul de l’isolement brut permet de connaitre les performances en termes d’isolation phonique d’un local.
Isolement acoustique normalisé DntA : il correspond à l’isolement acoustique pour atténuer un son mis en évidence par l’analyse spectrale. Il se calcule en dB et se mesure sur place entre deux pièces (DnT,A) ou entre un local et l’extérieur (DnT, A, tr). Son résultat dépend de l’indice d’affaiblissement acoustique Rw + C, du volume du temps de réverbération (TR) mesurés dans la pièce.
Octave : une octave est l’intervalle entre deux fréquences dont la plus haute est le double de la plus basse. On compte 6 octaves normalisées axées sur les fréquences de 125, 250, 500, 1000, 2000 et 4000 Hz.
Les bandes d’octave ou de tiers d’octave sont dans le domaine acoustique les bandes de l’échelle des fréquences servant à analyser un bruit à partir d’une analyse spectrale.
Pondération « A » : est la mesure qui permet de corriger le spectre sonore et le nombre de décibels en tenant compte de l’ouïe d’une oreille humaine. La pondération A sert à évaluer l’intensité sonore des bruits ambiants.
Principe masse/ressort/masse : utilisé pour améliorer l’isolation acoustique, il se fonde sur l’emploi d’une première masse (en général la paroi ou plafond existant) sur laquelle on pose un isolant (ouate, laine de verre, ouate, etc.) et une seconde masse (novopan, plaque de plâtre, etc.). Ce principe donne généralement un ensemble isolant performant.
Réverbération : la réverbération se définit comme la persistance du bruit entre le moment où il est émis et son interruption dans une salle ou un local clos ou partiellement clos.
Seuil d’exposition au bruit désigne le niveau maximal auquel peut-être exposé un travailleur. Au delà de ce nombre de décibels, l’ouïe peut être endommagée définitivement et les protections sonores (casques, bouchons d’oreilles) sont obligatoires. Le seuil officiel est fixé à 85dB (A)sur une journée de 8 heures.
Son : on désigne par son à entendre le bruit, la parole, la musique. Dans le domaine de l’acoustique le son caractérise une perturbation de la matière se propageant dans l’air. Le son ne se déplace pas. Il perturbe un « milieu élastique ».
Temps de réverbération (TR) : le temps de réverbération (TR) est la durée nécessaire pour que le niveau sonore d’un local diminue de 60dB après l’arrêt du bruit. Il se mesure en tenant compte du volume du l’espace et des capacités d’absorption acoustique des matériaux employés dans la salle mesurée. En fonction des résultats, l’aménagement acoustique sera réalisé pour optimiser le confort sonore et apporter une solution au bruit ambiant. Ecoles, crèches, salles de spectacles, open space ou restaurant, tous ces lieux sont exposés au phénomène de réverbération. Selon son importance, diminuer aura un impact sur le confort sonore de la pièce et nécessite un traitement du bruit approprié.
Tr moyen : cette mesure est le résultat de la moyenne arithmétique sur les bandes d’octaves de 500 à 2k Hz.
Ultrason : Les fréquences élevées supérieures à 20 000 Hz désignent les ultrasons. La gamme des ultrasons s’étend de La gamme de 16 000 à 10 000 000 Hz. L’ouïe humaine est capable de percevoir des sons entre 65 Hz et 23 000 Hz. Les ultrasons s’opposent aux infrasons. Les ultrasons peuvent être perçu par le corps à défaut de l’oreille. Les domaines de l’industrie et du médical utilisent ceux-ci. Le biologiste Lazzaro Spallanzani fut le premier à soupçonner leur existence.