Amazon, Ubisoft ont demandé à leurs employés de revenir au bureau. KPMG a réalisé une grosse étude sur le télétravail. 1300 PDG dans le monde et 60 % pensent que 2026 sonnera le glas du télétravail et que l’on reviendra aux conditions de travail d’avant COVID. Qu’en est-il en France et que cela signifie-t-il pour l’immobilier de bureau ?
Télétravail en France en 2025 : stop ou encore ?
En France, on se dirigerait plutôt vers une solution plus nuancée avec deux jours de télétravail sur 5 jours. D’ailleurs en France, 18% seulement des personnes exercent leur activité en télétravail une journée par semaine. Loin des 30 ou 40 % attendu. En réalité, le télétravail concerne davantage les cadres des grandes villes. 50 % d’entre eux recourent aux outils numériques et de communication pour ne pas se déplacer.
Si aucune étude mesure les conséquences du télétravail sur la productivité, il est incontestable que celui-ci présente au moins deux avantages. Il donne plus de liberté aux employées et il fait gagner des m² aux entreprises se mesurant aussi en gain financier. Pour autant les accords négociés signés en 2021 arrivent à échéance. Il va donc falloir décider si on continue avec le télétravail en France ou si on le réduit.
Pas de recette miracle
L’ensemble des études recueillies montrent que le télétravail se décide au cas par cas. Celui-ci supprime la spontanéité des contacts et la stimulation que l’on peut obtenir au sein d’un groupe. Et encore, cela n’est pas certain. Les seuls qui aimeraient voir la part du télétravail diminuer sont les managers qui trouvent unanimement qu’il rend plus difficile l’organisation des équipes. Cela est tellement vrai que la fonction fait de moins en moins rêver. Le travail hybride et la nouvelle organisation du travail impliquent une adaptation de l’entreprise en fonction de son secteur d’activité et de son personnel. Cette nouvelle façon de travailler doit composer avec le collectif et l’individualisme. Autrement dit, la machine à café n’a pas dit son dernier mot même si le perso a gagné du terrain…
Conséquences sur l’immobilier de bureau
L’essor du télétravail a entraîné la crise de l’immobilier de bureau. On recense 4,7 millions de mètres carrés de bureaux vacants. Rien qu’en Île-de-France, soit l’équivalent de « 60 arches de la défense vides autour de Paris ». Un chiffre qui pourrait doubler d’ici trois ans. Pourtant, là aussi, on observe des bémols qui laissent deviner une évolution du bureau en France.
Les salariés veulent bien retrouver le chemin de leur open space et de leur bureau à condition que ceux-ci soient mieux aménagés. Leur superficie peut être moins grande à condition qu’il y soit bien conçu et proche de lieux de vie. La mauvaise qualité de l’immobilier de bureau est pointée du doigt. Le bureau de dernière génération, construit en périphérie de ville, est moins recherché que le bureau installé en cœur de ville.
Des bureaux cools et bien aménagés
Pour séduire les salariés et les investisseurs, l’entreprise doit adopter le concept de smart city. Il va falloir améliorer le confort et la qualité de vie dans les bureaux et ses alentours. L’immobilier de bureau va devoir proposer des locaux mieux pensés, plus écoresponsables et plus vertueux. Il va falloir travailler davantage l’isolation thermique et l’isolation acoustique.
Les bureaux les plus cools en France sont tous pourvus d’open space équipé de panneaux acoustiques, de double vitrage, de mobilier ergonomique et d’une décoration en rapport avec les valeurs de l’entreprise. Sans parler bien entendu des services proposés aux salariés et aux collaborateurs pour leur faciliter la vie. Ils sont séparés, intimisés, mais pas cloisonnés avec de nombreuses astuces pour optimiser l’aménagement.
L’immobilier de bureau a de beaux jours devant lui s’il intègre ces nouvelles données. Il doit imaginer des espaces en adéquation avec les valeurs et les services recherchés par le salarié d’aujourd’hui.
N’hésitez pas à nous contacter pour l’aménagement et la rénovation acoustique de vos locaux. Ensemble nous étudierons votre projet.