Un salarié sur deux souffre du bruit au travail

Un salarié sur deux en France se plaint du bruit au travail. Un triste constat que révèle le baromètre IFOP-JNA à l’occasion de la semaine dédiée à la santé auditive. Un mécontentement croissant manifesté, notamment, par les télétravailleurs qui ne supportent plus les nuisances sonores au bureau. Pour maintenir ses effectifs sur place, il faut plus que jamais trouver des solutions pour améliorer l’acoustique au bureau.

Bruit au travail : les télétravailleurs ne le supportent plus

Après la crise sanitaire, c’est au tour de la crise de l’énergie de renvoyer les salariés en télétravail. Si ceux-ci rechignaient au départ, ils ont pris leurs habitudes et voient désormais le bon côté des choses. Hormis le fait de pouvoir travailler en pantoufles et bas de pyjama avec leur chat près d’eux et un bon café chaud, le télétravail leur a fait prendre conscience de l’excès de bruit au bureau.
Goûter au silence du travail à la maison ne donne pas envie de réintégrer un environnement bruyant du bureau. C’est ce que révèle le baromètre Ifop-JNA, produit à l’occasion de la Semaine de la santé auditive au travail. 53% des salariés en télétravail traînent des pieds pour venir travailler dans leur société à cause du bruit qu’ils doivent supporter.

Les résultats de l’étude menée par l’IFOP montrent que le seuil de tolérance a baissé par rapport aux années précédentes. Les plus récalcitrants sont désormais les salariés qui sont en télétravail deux à trois jours par semaine. Les sources de bruit les plus incommodantes proviennent de l’extérieur pour 35% des salariés. Immédiatement suivis par les conversations entre collègues, les piapias en bruit de fond, le bruit de l’imprimante ou les sonneries de téléphone et autres appareils qui agacent l’oreille de 25% des sondés.

Le bruit source de tension au travail

L’excès de bruit ne concerne pas uniquement le secteur tertiaire et l’univers de l’open space. Les salariés exerçant dans le transport la réparation automobile, l’hôtellerie et la restauration ou le stockage sont les premiers se plaignent aussi des nuisances sonores au travail. Viennent ensuite les salariés de l’agriculture, de l’industrie, du BTP qui devancent ceux exerçant dans les services et les administrations. Incontestablement, le bruit au travail est une gêne de plus en plus envahissante et pointée du doigt dans tous les secteurs d’activité.

77% des salariés importunés par le bruit au travail se disent plus fatigués. Ils éprouvent de la lassitude et se sentent plus irritables. Lorsque les conditions sonores au travail sont de moins en moins bien vécues, elles débouchent sur le stress, augmentent l’agressivité et peuvent déboucher sur la dépression. Rien de vraiment folichon, sans compter que le bruit au travail est source d’incompréhension et de tensions dans les équipes. Faire répéter trois fois la même phrase ou tester les distorsions du téléphone arabe s’avère pénible au fil des journées et peut entraîner un repli sur soi.
Étonnamment les salariés de moins de 50 ans sont les plus importunés par le bruit au travail. Comme si passer cet âge, les seniors s’habituaient aux nuisances sonores. À moins que leur acuité auditive soit moindre et que, devenus sourds, ils n’entendent plus ce bruit que l’on ne saurait entendre.

La nécessité de trouver des solutions acoustiques

À l’aune du baromètre IFOP-JNA, on se rend compte qu’il est temps d’améliorer les conditions de travail sonores au bureau dans le cadre de la prévention  des risques du bruit. Cela passe par une meilleure isolation phonique et acoustique. La pose de panneaux acoustiques, de rideaux isolants, une nouvelle répartition de l’espace sont autant de solutions pour lutter contre le bruit au travail. Selon l’origine des nuisances sonores et la configuration du lieu, les professionnels de l’isolation acoustique peuvent remédier à cette gêne. Des locaux mieux isolés phoniquement rendront le sourire aux équipes et l’envie de revenir au bureau.